Karl Blackburn veut hausser l’âge de fréquentation obligatoire de l’école à 18 ans et lutter contre le décrochage scolaire

Montréal, le 21 mai 2025.

Le candidat à la chefferie du Parti libéral du Québec, Karl Blackburn, a dévoilé aujourd’hui ses grandes priorités en matière d’éducation primaire et secondaire. Il souhaite placer la réussite scolaire au cœur de son action, avec une attention particulière à la diplomation des garçons, qui accusent un retard préoccupant selon les statistiques actuelles.

Le taux de sorties sans diplôme ni qualification au secondaire est encore aujourd’hui à 15 % pour l’ensemble des élèves. Chez les garçons, la situation est plus préoccupante : en 2022-2023, leur taux de sorties sans diplôme ni qualification atteignait 18 %, contre 12,3 % chez les filles.

Dans cette optique, Karl Blackburn propose de hausser l’âge de la fréquentation scolaire obligatoire à 18 ans pour tous les jeunes qui n’ont pas obtenu un diplôme d’études secondaires ou une formation professionnelle. Une mesure nécessaire pour lutter concrètement contre le décrochage scolaire.

« Chaque année, plus de 10 000 jeunes quittent l’école sans diplôme ni qualification, dont une grande majorité de garçons. Alors que le numérique et l’intelligence artificielle transforment notre économie et le marché du travail, l’absence d’un diplôme devient de plus en plus pénalisante. Et dans un Québec où une personne sur deux éprouve encore des difficultés importantes en lecture, on ne peut pas se permettre de baisser les bras. Il faut agir, et il faut agir maintenant », a déclaré Karl Blackburn.

Plusieurs juridictions ont rendu l’école obligatoire jusqu’à 18 ans, dont l’Ontario en 2003. La province a vu son taux de diplomation grimper de manière significative, atteignant près de

89,5 %, contre 84,3 % au Québec.

« L’expérience ontarienne démontre que l’obligation scolaire prolongée agit comme un filet de sécurité en gardant les jeunes dans un environnement structurant plus longtemps. Cela leur donne plus de temps pour trouver leur voie et développer des compétences essentielles à leur avenir : littéracie, financière, numérique. En prolongeant la fréquentation scolaire et en offrant un bon soutien pédagogique, on augmente les chances de réussite » a-t-il ajouté.

Sa vision en éducation comprend aussi plusieurs autres propositions issues de travaux du Parti libéral du Québec et d’experts, notamment :

• Renforcer le dépistage précoce des difficultés d’apprentissage dès le préscolaire ;

• Revaloriser la formation professionnelle et développer des parcours particuliers qui correspondent à leurs talents ;

• S’inspirer du modèle Lab-école pour créer des espaces propices à l’apprentissage actif, à la créativité et à la collaboration ;

• Mieux soutenir les enseignants en début de carrière, entre autres en collaborant avec les syndicats pour l’organisation du travail ;

• Augmenter le nombre de professeurs en transformant la 4e année du baccalauréat en éducation en stage supervisé en classe, et en déployant des mesures incitatives pour ramener des professeurs à la retraite à l’école ;

• Viser un psychoéducateur par école en soutien aux élèves, aux familles et aux professeurs et, au besoin, instituer des parcours scolaires avec appui pédagogique ;

• Instaurer une période d’aide aux devoirs dans toutes les écoles avant ou après les classes pour favoriser la réussite et soutenir les familles.

« L’éducation, c’est la clé de l’égalité des chances. Pour relancer le Québec, il faut d’abord miser sur le plein potentiel de nos jeunes, dans toutes les régions. Une société mieux éduquée est une société plus riche. L’éducation sera une priorité nationale sous mon leadership », a conclu Karl Blackburn.

Source :

Arnaud Champalbert

Attaché de presse

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